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Voici mes données cristallisées dans la matière en 2020 : le nouvel humain, fusion des corps de l'esprit, du double et du galactique. ...

Effondrement économique et financier, banques et prêts à risque

Les notions d’argent, de « gagner sa vie », d’activité professionnelle, de prêt, de profit, « d’acheter son bien-être », tout cela est en cours d’effondrement…je le sais, je le vis et en général, ceux qui ont migré sur VK en ont parfaitement conscience…
2022

Texte de cerveaux non disponibles

FAILLITES A VENIR

Comment les banques profitent de la crise actuelle et du système d’aide de prêts aux entreprises de l’État…. et prépare le terrain à des milliers de faillites. Et une crise sûrement plus grosse que celle des Subprimes ! Explication avec un très bon Thread de David Cayla (les Économistes atterrés)
Beaucoup de gens se demandent pourquoi, depuis six mois, malgré un effondrement de l’activité économique, on ne voit pas le chômage exploser ni les faillites se multiplier. Pourquoi la bourse semble tenir, pourquoi aucune banque n’a fait faillite ?
En fait, quand on regarde les chiffres, il y a une sorte de paradoxe inexplicable. Depuis le mois de mars, on constate un effondrement du nombre de faillites par rapport à une année normale.
Ce phénomène s’explique très bien. Pour faire faillite, une entreprise doit réunir les deux conditions suivantes :
1/ Avoir une dette supérieure à son patrimoine
2/ Ne plus pouvoir payer ses factures.
La condition 1 reflète un problème de solvabilité, la seconde de liquidité.
En général quand une entreprise n’est plus solvable, elle finit assez vite par ne plus avoir accès à la monnaie une fois que sa trésorerie tombe à zéro, car aucun organisme de crédit ne souhaite prêter à une entreprise non viable.
Mais avec le prêt garanti par l’État (PGE), et le chômage partiel, les entreprises n’ont plus du tout intérêt à faire faillite et peuvent facilement l’éviter.
Le chômage partiel permet à toute entreprise de continuer de payer ses salariés. Avec le PGE elle repousse sa faillite.

Quand une entreprise non viable économiquement parvient à poursuivre son activité et repousse indéfiniment sa faillite en recourant à l’emprunt on dit qu’il s’agit d’une « entreprise zombie ». Morte sur le plan économique, mais vivante sur le plan administratif.
Le PGE s’est traduit par un phénomène relevé par la Banque de France.
Entre février et juillet 2020, la trésorerie des sociétés non financières a augmenté de 170 milliards d’euros, et leur endettement s’est accru de 175 milliards.
Autrement dit, le PGE a permis de maintenir de nombreuses entreprises en survie artificielle et donc de leur a permis de distribuer des salaires via le chômage partiel.

Il y a donc non seulement des entreprises zombies, mais surtout des centaines de milliers d’emplois zombis.
Durant sa phase de déni, en septembre-octobre, le gouvernement a semble-t-il, décidé d’accélérer la distribution de PGE, espérant sans doute que les morts allaient se relever grâce à la consommation des ménages.

Une anecdote à ce sujet.
J’ai une amie qui a racheté un magasin de fleurs en décembre 2019. Évidemment sa boutique a été très durement touchée par le confinement du printemps. En juin, elle fait une demande de PGE qui lui est refusée car son entreprise a moins d’un an d’existence.
L’été passe et sa situation ne s’améliore pas. Malgré un été plutôt bon sur le plan commercial, son entreprise de deux salariés n’est pas rentable. En octobre, elle doit se mettre en cessation de paiement.
Et voilà que son banquier l’appelle pour lui proposer un PGE.
Car les banquiers ont intérêt à distribuer des PGE. En cas de non remboursement, c’est l’État qui paie. Et tout PGE permet d’engranger des intérêts et une commission. Les conseillers bancaires sont incités à en refiler le plus possible pour toucher une prime de fin d’année.
Voilà comment le système bancaire se met à prêter à tour de bras à des entreprises non solvable avec la bénédiction de l’État et la bénédiction des contribuables.

Cette logique ne vous rappelle rien ? Mais si ! C’est le retour des subprimes!
Avec une nuance, toutefois.
Cette fois-ci le risque n’est pas assumé par les opérateurs des marchés financiers (qui seront ensuite sauvés par l’État), mais par l’État directement.
Le PGE est en train de créer une énorme bulle de faillites à retardement. Car dès que ce dispositif sera arrêté, toutes les entreprises zombies vont soudainement se retrouver en cessation de paiement.
Ça, c’était la situation fin octobre, le résultat du premier confinement.
Vous ajoutez là-dessus un deuxième confinement et une nouvelle de vague épidémique qui promet d’être plus longue et plus forte que la première. Et tout cela pendant la période des fêtes.

Concrètement que va-t-il se passer dans quelques mois?
Dès que le chômage partiel et le PGE cesseront, on va se retrouver avec un mur de faillites et de destructions d’emplois. Il faudra restructurer tout le secteur productif et faire disparaitre les 100ks d’emplois zombis.
Le problème c’est que ça va prendre des mois. Les tribunaux de commerce vont être totalement embouteillés. Une procédure de faillite c’est long, cela demande de passer devant un juge, de solder toutes les dettes. Les arbitrages sont complexes.
Or, tant que la faillite n’est pas prononcée, on ne peut pas calculer les pertes.
Car les pertes ne reposeront pas que sur l’État. Il y a les dettes fournisseurs, les dettes de loyer, les dettes bancaires classiques. Tout le monde va se retrouver avec des pertes imprévues.
Certaines entreprises qu’on croyait solides vont se révéler être zombie. Et des actifs qu’on pensait posséder vont soudainement se retrouver sans valeur.
A mesure que les procédures de faillite vont s’enchainer, de nouvelles pertes vont apparaître dans des entreprises solvables.
Le processus de découverte des pertes durera des mois. Des sociétés immobilières vont voir disparaître leurs loyers commerciaux; des salariés vont se retrouver au chômage, des fournisseurs ne récupèreront pas leur argent. Et les banques, bien sûr, vont accumuler des pertes.
Car les banques et la finance sont en bout de chaine. Il a fallu 1 an et demi entre le retournement du marché immobilier américain et la faillite de Lehmann Brothers. Là, cela prendra encore plus de temps. C’est l’effet domino, ou systémique : l’enchainement des faillites.

Je ne veux pas jouer les Cassandre mais il me semble que ça serait bien que notre gouvernement, pour une fois, ne se fasse pas dépasser par les évènements.
Tout ce que je viens de dire est évident pour tout économiste sérieux. Tout cela est parfaitement prévisible.
Maintenant que le second confinement douche une fois pour toute, les espoirs d’un retour à la normale, il ne serait pas idiot de se préparer à « l’anormal » et au mur qui arrive et qui produira ses pleins effets d’ici un an. En pleine campagne de 2022.

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